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  • Photo du rédacteurAntoine Station

GCDO#03 - Axel Mazuer - L'Ucumar, le yéti d'Amérique du Sud


Depuis longtemps, les cryptozoologues savent bien que l’énigme des hominoïdes mystérieux ne se limite pas à un ou deux pays, mais s’étend, bien au contraire, au monde entier, touchant tous les continents et tous les pays, de la France jusqu’à la Nouvelle-Zélande, de la Terre de Feu à l’Alaska, en passant par l’étendue de l’Afrique.

Parmi ces hominoïdes mystérieux, certains sont devenus de véritables stars : ce sont le Yéti, populairement surnommé “Abominable-Homme-des-neiges”, de l’Extrême-Orient, ou le Bigfoot d’Amérique du Nord, objets depuis longtemps d’une débauche de livres, d’articles, d’expéditions et de campagnes de recherche, ou d’œuvres de fictions (B.D., films, séries, etc.).

L’Almasty et le Barmanou du Moyen-Orient ont connu les éphémères feux de la rampe médiatique dans les années 1990, sous l’impulsion de Marie-Jeanne Koffmann et de Jordi Magraner (voir l'article de Marie Roca dans "Genération Cités d'Or" #01 et #02).

Quelques autres, moins populaires et réputés, ne s’en sont pas moins vu consacrer des travaux conséquents, leur assurant une place cependant confortable dans l’esprit, sinon les dossiers, des cryptozoologistes actuels. Nous pensons aux “Bêtes humaines d’Afrique” : au Kikomba, au Kakundakari et autres “hominidés non identifiés des forêts d’Afrique” (selon le titre de l’ouvrage de Jacqueline Roumeguère-Eberhardt), ou à l’Orang-Pendek de Sumatra.

Etrangement oubliée de ce tour du monde des hominidés mystérieux parmi la bibliographie cryptozoologique, il y a l’Amérique du Sud.

Elle n’est pourtant pas en reste en la matière. D’un bout à l’autre de ce vaste continent, les sud-américains connaissent en effet (pêle-mêle) : le Sisemite, le Liticayo, le Didi, l’Ukumar, le Vasitri, le Duende, le Salvaje, le Sicimici, le Tranco, le Kanimas, le Kubê-rop, le Shiru, le Carugua, et j’en passe. Sans oublier, bien sûr, l’Améranthropoïde de François de Loys.

Jusqu’à maintenant, seul ce dernier a véritablement retenu l’attention des chercheurs et alimenté les débats (principalement parce qu’on en possède une photo), y compris dans l’œuvre de Bernard Heuvelmans qui y consacre un très long chapitre dans “Sur la piste des bêtes ignorées” (Tome II) (Heuvelmans, 1955). Il s’avère pourtant que c’est le moins intéressant d’entre eux : au final, toute l’affaire se révèle n’être qu’un long canular au relent raciste, basé sur la photo d’un très ordinaire Atèle Belzébuth. Un article et une analyse, très bien documentés (parus dans “La gazette fortéenne”. Cf. bibliographie), de Michel Raynal viennent d’achever la bête et de boucler le dossier.

Au moment donc où le dossier du trop célèbre Améranthropoïde de François de Loys se referme, nous vous proposons d’en ouvrir ici un autre parmi ceux des hominoïdes mystérieux méconnus d’Amérique du Sud. Celui, plus consistant et non moins intrigant, de l’Ucumar d’Argentine ... à découvrir dans GCDO#03 !

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