Tolkien n’a pas hésité à mettre en scène des humanoïdes qui semblent tout droit sortis des légendes. Des nains, des elfes, des trolls, sans oublier les « semi-hommes » ou hobbits. Mais ce dernier s’était-il uniquement inspiré des contes folkloriques nordiques ou bien s’était-il aussi affranchi des œillères et muselières imposées par nos sociétés ? Étant suffisamment intelligent et libre pour braver la censure existant de tout temps, pouvons-nous imaginer qu’il se soit interrogé sur les possibles réalités ayant conduit à la formation de nos légendes et des personnages particuliers (alimentant ces récits fantastiques) que sont les êtres relevant d’espèces non humaines ?
Qui parmi vous aurait rencontré un géant, un bigfoot, ou encore un gnome ? Je suis certaine de la réponse, personne.
Il est temps de faire connaissance avec le petit peuple des Dropas, petit par la taille des individus constituant cette communauté, et petit par la taille fort réduite de cette communauté. Selon une estimation chinoise, il y aurait moins de deux cents dropas de nos jours.
J’attire l’attention sur le fait qu’il existe près du Tibet une communauté nomade de taille normale portant à peu près le même nom que celui des Dropas de cette petite communauté très particulière dont nous allons parler. Il convient de ne pas confondre ces deux communautés.
Tout commence en 1938, dans les montagnes de Bayan-Kara-Ula situées dans la chaîne himalayenne sur la frontière entre Chine et Tibet, une expédition archéologique, menée par Chi Pu Tei accompagné de quelques étudiants, explora des cavernes qui semblaient avoir été occupées en des temps très lointains par un peuple primitif. Ces cavernes ayant été signalées au professeur d’archéologie de l’université de Pékin, leur découverte ne tient donc pas au hasard mais à l’intérêt que ce professeur accorda aux renseignements qui lui furent confiés.
Selon un compte-rendu qui avait été transmis au chercheur, les cavernes auraient pu être artificiellement taillées, et ressemblaient à un système complexe de tunnels et d'entrepôts souterrains. Les murs étaient carrés et vitrifiés, comme taillés dans la montagne à l'aide d'une source de chaleur extrêmement puissante. À l'intérieur des cavernes se trouvaient plusieurs sites funéraires anciens, proprement arrangés, à l'intérieur desquels on trouva des squelettes mesurant un peu plus de 4 pieds, soit environ un mètre vingt, frêles et filiformes avec, toutefois, de gros crânes, disproportionnés par rapport au reste du corps.
Un étudiant suggéra que ces restes pourraient être ceux d'une espèce inconnue de singes des montagnes, ce à quoi le professeur Chi Pu Tei répondit : "Qui a jamais entendu dire que les singes enterraient leurs morts ?"
Retrouvez la suite du dossier de Marie Roca dans les pages de Génération Cités d'Or #10 :
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