GCDO#11 - Christophe Soyer - Les dolmens du Lot, une étrange carte du ciel dissimulée derrière les mégalithes

Dans cet article, Christophe Soyer explore une hypothèse alternative sur l'origine et la fonction des mégalithes, en particulier des dolmens situés dans la région du Lot en France. Il remet en question les croyances traditionnelles selon lesquelles ces structures ont été érigées au Néolithique et servaient principalement de tombes ou d'autels pour des cultes préhistoriques. Il note que, bien que cela puisse être vrai pour les dolmens de l'ouest de l'Europe, cela n'a pas de sens pour d'autres continents où des monuments similaires sont également présents, comme en Corée, en Afrique, en Amérique et en Océanie.

Christophe mentionne une conversation avec Jean Clottes, qui a rejeté l'idée d'un lien entre les mégalithes et l'astronomie. Malgré cela, il poursuit ses recherches et découvre les travaux d'autres chercheurs, comme Howard Crowhurst et Eric Charpentier, qui suggèrent que le positionnement des mégalithes pourrait correspondre à une carte du ciel.

Christophe explore alors l'idée que les mégalithes pourraient représenter la constellation d'Orion. Il superpose une carte de cette constellation sur une carte géographique et trouve des correspondances précises entre la position des dolmens et les étoiles de la ceinture d'Orion, ainsi qu'avec d'autres étoiles de la constellation. Il découvre également des correspondances avec la constellation de la Licorne.

Il soulève des questions sur la faisabilité de la construction de ces mégalithes par des humains préhistoriques, compte tenu de leur manque de moyens techniques et de leur mode de vie nomade. Il suggère que les bâtisseurs pourraient avoir une origine différente de celle généralement admise par les archéologues.

En conclusion, Christophe Soyer propose que les mégalithes du Lot pourraient représenter une carte du ciel, mais que cela ne résout pas le mystère de l'identité des bâtisseurs. Il exprime son scepticisme quant à la capacité des humains préhistoriques à réaliser de telles constructions et suggère que d'autres recherches sont nécessaires pour comprendre pleinement ces monuments.