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GCDO#09 - Stéphane Royer - Les mystères de l'Est : Nucléaire, Ovnis et Tchernobyl


Les ufologues savent depuis de très nombreuses années que les OVNIs survolent les sites liés à l’énergie nucléaire ; qu’il s’agisse de sites d’extraction de minerais (uranium, plutonium), de centrales nucléaires civiles, de sites d’armement ou bien de sites de stockage des déchets.

Aux Etats-Unis, un chercheur s’est particulièrement spécialisé sur les observations en lien avec le nucléaire : Richard Hastings. Celui-ci a écrit deux livres sur le sujet (non traduits en français mais dont vous pourrez retrouver des extraits dans notre livre) particulièrement bien documentés, avec des témoignages glanés auprès de différents témoins militaires (plus de 160 à ce jour). De même, la centrale nucléaire d’Indian Point, aux Etats-Unis, a été survolée à de nombreuses reprises au milieu des années 80, avec des témoignages récoltés auprès de sources fiables. Sur le même principe, en France, nous avons connu une vague de « drovnis » survolant nos centrales nucléaires entre l’automne 2014 et début 2015, et depuis, dans une moindre mesure. Tout comme certains de nos sites militaires sont, eux aussi, sous surveillance d’une Intelligence venue d’ailleurs : l’Ile Longue à Brest, le plateau d’Albion, lorsqu’il hébergeait les misilles nucléaires (cf. mon article sur Jimmy Guieu dans GCDO n°5), le plateau de Canjuers, etc. Mais qu’en est-il dans la Russie et les pays satellites de l’ex-URSS ? Des informations ont-elles circulé à ce sujet ? La réponse est positive et va nous emmener au-delà du réel…


Le cas de Byelokoroviche (Ukraine)

Ce cas fut connu seulement en octobre 1994 dans le monde occidental, alors que l’événement se situe douze ans plus tôt.

Partons en Ukraine où, le 4 octobre 1982, un site militaire situé près de la ville de Byelokoroviche se vit survolé par un objet de forme discoïdale. Cette base militaire hébergeait des missiles nucléaires et, alors que le disque stationnait au-dessus de la base, les missiles nucléaires s’activèrent soudainement ; ceci sans la moindre autorisation de l’Etat Soviétique ou bien de l’officier responsable du lancement des missiles. Au bout de quinze secondes d’activation, le protocole de lancement cessa tout à fait et les missiles restèrent dans les silos. Ce phénomène se produisit seize ans auparavant de l’autre côté de l’océan Atlantique, puisque les Américains vécurent une situation similaire sur la base militaire de l’Air Force, à Minot, au Nord Dakota, en 1966. L’officier de lancement, David H. Schuur, aujourd’hui décédé, commenta ce qui se passa à l’époque.

Pour revenir au cas de Byelokoroviche, à la suite d’une enquête diligentée par le gouvernement soviétique, aucun dysfonctionnement mécanique des instruments ne put être trouvé.

Le magazine russe Life du 16 juin 2010, sous la plume d’Inessa Kornienko, rapporte des détails sur cette histoire :

“[…] Pour Vladimir Matveyev, un opérateur radio de 20 ans, assigné à la 50e division de missiles RVSN du district militaire des Carpates, le 4 octobre 1982 est un jour dont il se souviendra pour le reste de sa vie. Dans la matinée, lui et des milliers de soldats et d’officiers virent un OVNI pendant presque une heure, alors qu’il survolait les silos de missiles R-12. “C’était incroyable. A approximativement un kilomètre et demi de nous stationnait un objet elliptique.” raconta tout excité à Life l’ancien technicien des fusées. “Les dimensions de l’OVNI nous frappèrent – aussi grand qu’une maison à cinq étages ! Des lumières à peine visibles remontaient vers l’objet. Les gars et moi étions sur le chemin pour aller dîner lorsque nous l’avons tous vu ! L’OVNI continuait à planer, bougeant lentement vers la gauche, alors qu’il volait. Un officier essaya de s’en rapprocher en voiture mais l’OVNI s’enfuit. A ce moment, tous les silos de missiles dysfonctionnaient. L’OVNI bloqua aussi la réception du signal radio dans le bunker. Nous entendions un complet silence que nous ne pouvions pas comprendre, parce que cela n’était jamais arrivé auparavant. On nous raconta plus tard que l’équipement radio était brûlé !”[…]

Le témoignage du major Mikhail Kataman est intéressant pour décrire ce qui s’est passé. Ce dernier était le responsable des systèmes de guidance des missiles du site. Il déclara dans son rapport officiel que l’équipement informatique ainsi que les systèmes de sécurité avaient été déconnectés par une puissante onde électromagnétique. Ce type d’onde est fréquemment lié au phénomène OVNI, coupant l’alimentation électrique des moteurs des voitures dans les témoignages des années 1950 et 1960, voire ceux de certains avions. Il n’est pas inintéressant de se demander si nos modernes bombes à impulsions électromagnétiques (IEM) ne dériveraient pas de cette technologie…

Et l’ancien chef de la division de missiles (TsSBUiS), Yuri Zolotukhin, raconta sa propre observation à Life.

“Je fus aussi témoin de ces événements et j’ai aussi vu l’OVNI, mais je ne pouvais pas révéler ce qui s’était passé sur cet équipement sensible parce que j’avais signé un accord de non-divulgation afin de protéger des secrets d’état. Ces événements survinrent dans le bunker souterrain où les tableaux de contrôle des missiles affichaient les statuts de lancement de ces missiles. [Pendant l’incident] le panneau s’éteignit, indiquant que les missiles étaient prêts pour le lancement et le combat. [Normalement] cela est possible seulement après avoir obtenu un ordre de Moscou. Dans ce cas, il est arrivé de lui-même. Les officiers en charge à leur station de combat étaient frappés de stupeur. [Pour parler de manière figurée] leurs cheveux devenaient gris. Ils disaient que les informations apparaissant sur les tableaux de contrôle indiquaient que toutes les mesures de sécurité destinées à prévenir un lancement non-autorisé de missiles avaient été piratées ! En l’espace de quelques secondes, les officiers de lancement avaient perdu le contrôle sur leurs armes nucléaires. Juste après que cela se soit passé, les officiers appelèrent Moscou. La réponse obtenue était qu’aucun ordre de lancement n’avait été émis. Après 15 secondes, tous les contrôles revinrent en position normale.

L’accord de non-divulgation signé ici par Yuri Zolotukhin explique pourquoi ce type d’informations tarde à être diffusé dans le grand public. Aucun technicien, employé ou haut-gradé n’a envie de perdre son poste, avec les avantages qui y sont liés !

L’ancien technicien des fusées, Vladimir Matveyev, ajouta également : “Quelques jours plus tard, une commission vint à la base et interviewa les témoins. Les types leur donnèrent leurs dessins de l’OVNI. L’un des officiers jura sur son appartenance au Parti [communiste] qu’il n’était pas saoul. Quelques jours plus tard, nous fûmes alignés [pour notre inspection matinale par les officiers] et un ordre du Commandant en chef pour les forces de missiles stratégiques (codifié R010) nous fut lu et qui disait “si vous voyez un OVNI, ne paniquez pas et ne tirez pas.” J’ai alors réalisé pourquoi les officiers qui avaient leur doigt “sur le bouton” paraissaient si âgés et avaient des cheveux gris.”

Car la responsabilité d’un technicien ou gradé affecté aux missiles nucléaires est grande : la moindre erreur pourrait causer une Troisième Guerre Mondiale dont aucun pays (ou presque !) ne se relèverait. Ce dont les Grandes Superpuissances sont conscientes !


Découvrez en compagnie de Stéphane Royer d'autres cas marquants dans les pages de Génération Cités d'Or #09 :






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