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  • Photo du rédacteurAntoine Station

GCDO#07 - Frédéric Malbos - Le Planétarium antique de Memphis


Les pyramides en Egypte existent par centaines. La première d’entre elles, chronologiquement parlant, est la pyramide à degrés de Djoser, tandis que la dernière fut construite il y a 3.500 ans pour Ahmès, “celui qui est né de la Lune”. Douze siècles séparent la construction de ces deux pyramides et, souvent, la référence aux astres est présente. Pour la pyramide à degrés de Saqqarah, le désir de l’architecte, le fameux Imhotep, était d’élever un escalier gigantesque vers le ciel afin de symboliser l’ascension du défunt vers les Cieux.


C’est au début de cette période de 1.200 ans que les pyramides sont les plus fascinantes. Durant 200 ans vont être réalisées les plus massives et les plus parfaites d’entre elles, sept pyramides qui sortent du lot. Les trois plus célèbres se dressent sur ce que l’on nomme depuis le XIXème siècle le plateau de Gizeh.

La plus grande est Khéops ou Khoufou “protégé par Khnoum”.

La deuxième, à peine moins volumineuse, est Képhren ou Khafrê “Rê (le Soleil) apparaît”.

La troisième est Mykérinos ou Menkaourê “durable comme le ka (le double) de Rê”.

Ces trois pyramides représentent à mon sens une des plus anciennes triades. Khnoum qui fait jaillir l’eau du Nil est associé à Satis qui répand les eaux du fleuve et Anoukis qui canalise les crues.


Mais revenons à la pyramide de Khéops, qui est la référence en la matière, et partons du postulat que les anciens bâtisseurs, qui étaient aussi de fameux astronomes, ont projeté notre système solaire sur le plateau de Gizeh, à une échelle que l’on essayera de déterminer dans cet article. Fort de cela, quoi de plus normal pour la plus grande des pyramides que de représenter la plus sacrée des planètes, la nôtre. L’idée que cette dernière merveille du monde antique puisse représenter la Terre n’est pas nouvelle et de nombreux savants sont parvenus à découvrir une unité de mesure liée à sa circonférence. En se basant sur leurs travaux, nous allons démontrer dans un premier temps que cette pyramide représente à la fois une sphère mais aussi la Terre avec son satellite, la Lune.


Les proportions de l’ouvrage sont les suivantes : 440 coudées pour la base carrée et 280 pour la hauteur. Rajoutons que le périmètre de la base vaut pour 1760 coudées. Le fait que cette pyramide puisse représenter une sphère est rendu possible par le constat que la base divisée par la hauteur nous donne une fraction 440/280 qui se rapproche fortement de la valeur Pi/2. Autrement dit, cela veut dire que, si le périmètre de 1760 coudées était un cercle, son rayon vaudrait 280,11 coudées, soit presque la hauteur de la grande pyramide.


Voyons maintenant que ces dimensions nous informent subtilement sur le rapport Terre/Lune.


La suite dans les pages de



















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