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  • Photo du rédacteurAntoine Station

GCDO#05 - Véronique Kerdranvat - La Chine, l'Empire du Milieu, zone interdite ...



Dans Génération Cités d'Or #05, nous retrouvons Véronique Kerdranvat au départ de Pékin. Munissez-vous de votre sac-à-dos et de vos meilleurs godillots et marchez dans les pas de Véro !

Et pour vous donner un avant goût de ses aventures, voici quelques lignes de son carnet de voyage : 

" A Pékin, les hutongs, les vieux quartiers adossés aux petits immeubles de la capitale, offraient aux explorateurs modernes un avant-goût d’une époque révolue. En flânant dans les ruelles étroites, je me sentais irrésistiblement attirée par les entrées des cours pavées qui cachaient les secrets des anciennes maisons traditionnelles. A l’ombre des platanes, des petits vieux aux cheveux grisonnants jouaient, accroupis ou assis sur un petit banc, aux échecs chinois dans lesquels, m’apprirent-ils, la dame n’existait pas. Je baragouinais quelques mot chinois pour me faire comprendre et le mot “méo” qui signifie “il n’y a plus” me fut bien utile lors de mon voyage. Des petites cages toujours ouvertes pour les oiseaux étaient suspendues aux branches des arbres et chaque chemin nous emmenait vers un sanctuaire. Le Temple du ciel recouvert de tuiles bleues vernissées représentait un haut-lieu solennel, un vrai cosmodrome où l’homme entrait en résonnance avec le Ciel et la Terre. Dans un autre quartier, à peine avais-je franchi le portail du Temple des Lamas qu’une immense onde de sérénité et de calme m’envahit. Un moment, un espace dans le temps où j’aurais aimé m’arrêter, me laisser aller comme la fumée des bâtons d’encens. Y avais-je retrouvé un souvenir tibétain d’une vie antérieure ou parallèle ?  En effet, il y régnait une atmosphère familière et un décor que je visualisai des années plus tard lors d’une séance d'hypnose. Cet ancien palais transformé en monastère lamaïste se visitait en franchissant différentes cours, comme si on suivait un itinéraire spirituel. J’étais la seule touriste sur les lieux et je pus, ainsi, partager un moment avec un lama avant la célébration de l’office. De l’autre côté, un monde moderne transformait Pékin en Beijing. Des échafaudages en bambous plus solides que l’acier se multipliaient au cœur de la capitale. Des milliers de cyclistes allaient bientôt se transformer en automobilistes et la Cité interdite, face à la place Tian'anmen, ouvrait enfin ses portes sur une époque impériale qui cachait un héritage mystérieux. La Cité se trouvait sur l’emplacement du palais de Kubilai Khan, l’ex-empereur mongol de la dynastie Yuan. Cet ancien bâtiment fut rasé pour laisser place à la Cité interdite en 1406. Cet extraordinaire complexe qui s’étend sur 720 000 mètres carrés garde encore jalousement ses secrets, et seulement 60% de sa surface est accessible aux visiteurs. Pendant des siècles, aucun Chinois étranger au palais n’avait eu le droit de porter les yeux sur ses murs. A l’intérieur,  des broderies  datant de plus de 5 000 ans y étaient cachées ; d’après les rumeurs, certaines étaient couvertes d’étranges motifs indiquant le centre de la Terre. Pendant toute son Histoire, des souverains auraient confisqué et brûlé des manuscrits et des œuvres historiques. Quelques rares exemplaires cachés dans les monastères au Tibet révéleraient des royaumes souterrains habités par de grands Initiateurs. 

S’agissait-il de l’Agartha ou du refuge des  descendants de Mu ? Un grand mystère continue de planer autour de ce continent disparu qui aurait abrité une civilisation ingénieuse dans le vaste  désert de Gobi… Des artefacts composés de plaquettes d’or furent découverts au XIXème. Gravés d’une écriture inconnue dont dériva plus tard le ze, ils retraçaient toute l’histoire de l’humanité depuis le Déluge. L’Académie de la Préhistoire de Pékin, sous la direction du Professeur Sub-An-Nu, annonça qu’il s’agissait d’une écriture rayée attribuée aux anciens Dropas, de mystérieux petits hommes mesurant environ un mètre trente dont certains squelettes furent retrouvés en même temps que les disques troués (Cf. Les civilisations disparues, l’Egypte clé de notre passé, Richard Bessière). Quelques années plus tard, je découvrais au musée Guimet à Paris un artefact étrangement moderne provenant de la culture Liangzhu, daté de 3300 avant J.-C. Il s’agissait d’un mystérieux objet rectangulaire en néphrite désigné sous le nom de tube cong à sept étages ; à son sommet, un oiseau gravé sur un motif solaire semblait indiquer une fonction liée aux rituels cosmiques.  Ces objets appartenaient-ils à un peuple avancé ayant disparu il y a des millénaires ?"

Rendez-vous dans les pages de Générations Cités d'Or #05 pour découvrir la suite du périple de Véronique dans l'Empire du Milieu ... 

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