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  • Photo du rédacteurMarie Roca

AVALLON : Le piège du Karma


Dans son nouveau roman, Marie Roca nous entraîne dans une dimension dans laquelle nous ne parvenons plus à déterminer ce qui est de la réalité et ce qui est de la fiction. Est-ce que tout ce qu'elle écrit n'est que le pur fruit de son imagination ?

Toujours est-il que ce roman "initiatique" s’adresse à toute personne qui se demande si notre humanité ne posséderait pas des potentiels inexplorés qui nous permettraient de mettre un terme à la négativité qui anime ce monde. Cette lecture saura guider toute lectrice et tout lecteur prêts à se laisser guider vers ce monde d’Avallon que les deux « l » distinguent de l’île d’Avalon de la dame du lac dans le cycle du Graal, même s’il y est apparenté. Du rêve à la réalité tangible, le pas à franchir est le vôtre, et ce pas léger est un glissement semblable à la mue du papillon. Il suffit d’être prêt à l’envol pour découvrir Avallon.

Afin de célébrer la sortie du livre de Marie Roca, "AVALLON", nous vous proposons la lecture de son 22ème chapitre : le piège du Karma.

Découvrez le reste du roman dans la table des matières en cliquant sur la couverture ci-contre.

 

Nous étions tous très affectés d’apprendre la réalité sur le monde d’où nous venions et de connaître désormais les tristes projets pour l’humanité d’êtres maléfiques vivant sur terre et tirant les ficelles des dirigeants fantoches et asservis de tous les pays, ces élus entretenant une matrice de l’illusion dans laquelle nous étions tous englués et piégés. En France, une alternance droite gauche s’était mise en place depuis quelques décennies. Or, quelle que soit la couleur politique, le jeu était le même et les problèmes créés par ces politiques ne faisaient que s’aggraver, et nous relevions l’incompétence et espérions toujours changer les choses en inversant, du moins le croyions-nous, la vapeur aux élections suivantes, mais rien ne changeait jamais dans le bon sens, et les citoyens qui soulignaient les vrais problèmes étaient traités de la pire des manières par les médias complices des injustices qui s’abattaient sans cesse sur le peuple. Progressivement, l’illusion avait perdu de sa force, si bien que nombre d’électeurs ne se donnaient plus la peine de se rendre aux urnes les jours d’élections. La démocratie représentative ne représentait plus qu’une élite malfaisante auto-instituée au détriment des humains dits électeurs et citoyens.


Je songeais à tout cela en me promenant au bord du lac en compagnie de mes amis terriens. Nous voyant très affectés par ses révélations, Allen nous donna quartier libre et se proposa de poursuivre son exposé le lendemain matin. Il nous annonça qu’il parlerait du Karma, de ce qu’il en est en vérité, mais aussi de Jésus, d’autant que tous nous venions de pays chrétiens, soit catholiques, soit orthodoxes, soit protestants.


Allen nous laissa, en fait, deux bons jours de répit avant de poursuivre son propos qui nous édifiait sur la réalité de notre planète Terre. Il revint sur ce que relate le texte de la Genèse et y apporta maints correctifs pour en revenir au fond de vérité, bien masqué il est vrai. Non, la femme n’avait pas apporté le péché ; cette notion de femme tentatrice et pécheresse fut mise en place pour asseoir un pouvoir masculin, alors que, par la force des choses, à savoir l’enfant naît d’une femme, on eut d’abord des sociétés matriarcales au sein desquelles régnaient solidarité et paix. Les hommes admis au sein de ces sociétés matriarcales primitives étaient géniteurs, amants et larbins. Chasseurs et cueilleurs, ils enseignaient ces activités aux garçons de la communauté, et, au besoin, ils assuraient la défense du groupe en cas d’attaques extérieures par d’autres humains, mais ces attaques étaient rares, les groupes de femmes ne recherchant pas le conflit avec les autres groupes. Peu à peu, les hommes prirent du pouvoir et cela donna le patriarcat, lequel, pour s’instituer, avait besoin d’une déification du pouvoir masculin. Ainsi naquit le texte de la genèse, le plus connu, et cela advint chez les Sumériens et fut repris par les Hébreux. Or, toujours chez les Sumériens, la première version de la genèse est très différente. Si, dans la seconde, celle qui continue à être colportée, Dieu a d’abord créé un homme, Adam, il y subsiste une phrase qui contredit cette création d’un être de sexe masculin avant que de faire le sexe féminin en second avec une côte d’Adam ! En reprenant le texte initial pour le modifier, les machistes ne se montrèrent pas très intelligents puisqu’ils gardèrent : “Dieu créa l’Homme à son image, et il le fit homme et femme.” Il faut donc entendre que Dieu s’inspire de son aspect pour créer l’humanité, mais lui qui possède les deux sexes, car il n’a pas besoin de se reproduire, a créé l’humain en lui attribuant le pouvoir de se reproduire corporellement, à savoir, pour cela, en attribuant deux sexes complémentaires à l’humanité. Dans ce texte primordial, tout est plus clair et plus intelligible, et le genre féminin n’y est nullement mis en infériorité. Il en ressort que nul, de quelque religion soit-il, ne peut se prévaloir d’un dieu pour discriminer le genre féminin. Hélas, l’humanité continue de s’engluer en de telles considérations.


Ce préalable étant établi, Allen nous montra que ceux qui tiennent captif le genre humain avaient tout intérêt à le culpabiliser en permanence, à le terroriser et à introduire des divisions dans le genre humain, et cette première énorme division, celle qui leur servait de tremplin pour asservir l’humanité, est la négation de l’égalité femme-homme. Allen nous dit alors que cet asservissement est d’autant plus préjudiciable à l’humanité que le genre féminin a des qualités spécifiques qui rendent les femmes plus lucides. Cette notion de culpabilité faisant pression sur le genre humain, Allen en vint au karma, et commença par nous parler de Jésus.


– Souvenez-vous du miracle que Jésus fit en donnant la vue à un aveugle de naissance. On lui amena cet aveugle né, et on demanda à Jésus si cet homme était aveugle à cause de ses propres péchés, donc, sous-entendu, des fautes commises en une incarnation antérieure à celle-ci, ou à cause des péchés de ses parents. Jésus répond ceci : “Ce n'est pas que lui ou ses parents aient péché, mais c'est afin que les œuvres de Dieu soient révélées en lui.” En ce cas, cela signifie qu’il était prévu que cet infirme soit sur la route de Jésus afin que Jésus puisse montrer qu’il est bien envoyé de Dieu et investi du pouvoir qu’aucun médecin humain ne peut avoir de donner la vue à quelqu’un qui n’a jamais vu de sa vie et dont les organes de la vue sont sans doute altérés. Jésus ne répond donc pas vraiment sur la question de ce qui est nommé “karma”, à savoir un lien entre des fautes en une incarnation et les épreuves infligées dans une incarnation postérieure. Il répond juste sur le cas de cet homme précis, choisi pour illustrer les pouvoirs divins de Jésus. Le karma est une notion asiatique importée en Occident dans les années soixante-dix, via quelques célébrités dont les Beatles, le célèbre groupe de musique pop. Cette notion semblait juste, a priori : “chacun règle ses dettes, et qui a fait le mal devra un jour en porter les conséquences”. On en revient au mythe de la caverne de Platon. Les ombres projetées semblent être la réalité, tant qu’on ne se retourne pas, or, justement, si on retourne la question, on voit la vraie face de la réalité : si le bourreau doit vivre une incarnation avec des épreuves pour compenser ce qu’il fit subir à d’autres en une précédente vie, il faudra donc qu’il trouve sur sa route, lors de cette incarnation ultérieure, des gens, donc des âmes qui seront investies envers lui du rôle de “bourreau”, car sans bourreau pas de victime. C’est là que le bât blesse et qu’on identifie que le système karmique génère le mal en distribuant les rôles avant l’incarnation ! Comment le système qui génère et entretient le mal serait-il juste et sous le sceau divin ? Quelle entité est souveraine du mal ? L’ennemi du divin est ennemi du bien. L’humanité est son jouet, et tant que les humains ne voudront pas le comprendre et enfin tourner volontairement le dos au système du karma, le mal règnera sur terre. Ce système tourne en boucle. Sans compter que les entités du karma vous racontent ce qu’elles veulent et peuvent donc imputer à votre âme des crimes qu’elle n’a jamais commis, tout cela pour assouvir leur besoin de s’alimenter des souffrances humaines.


Souvenez-vous que Jésus s’est incarné pour racheter tous les péchés, y compris d’avance, or cela veut dire que ceux qui suivent vraiment Jésus et comprennent son message peuvent s’affranchir du karma, et, pour cela, il faut savoir comment cela est toujours regénéré, y compris chez les chrétiens qui ont été dévoyés de la compréhension qu’il faut avoir. Le christianisme ne fut pas transmis avec son vrai message, et on a fait de Jésus un être certes exceptionnel, mais tellement divin qu’il est devenu fantasmé et non pas intégré, et aucune Eglise ne donne le vrai sens de ce message “Enlever les péchés du monde” ou encore : “remettre les péchés”. Le message donné aux fidèles est totalement édulcoré et détourné de sa mission. Ce “gnangnan” fourvoie les fidèles. Ceux qui recherchent la vérité contenue dans les évangiles sont tout simplement tenus de la taire aux autres fidèles et aux prêtres s’ils ne veulent pas être rejetés. Vous voulez savoir comment cela se passe vraiment lorsque vous avez laissé votre corps de chair ? Sachez d’abord que vos âmes sont lumière, et donc, au moment de la mort, elles devraient passer dans la pure lumière, un monde de haute félicité, mais hélas trop peu de terriens y accèdent, du fait de la canalisation par les entités du karma. Tout d’abord, tous, vous avez entendu parler de ces personnes déclarées mortes et qui reviennent ensuite à la vie, mais qui témoignent de certains vécus durant le laps de temps plus ou moins long où elles furent déclarées mortes. Prenons le cas d’une personne déclarée morte en cours d’intervention chirurgicale. On tente tout pour la réanimer puis vient le moment où on la déclare morte. Durant l’opération, la personne s’élève au-dessus de son corps physique et voit qu’on intervient sur son corps. Elle s’élève jusqu’au plafond et repère des détails qu’une personne dont l’opération se déroule sans encombre ne saurait repérer, franchit les murs et voit l’affliction de ses proches qui viennent d’apprendre son décès. Elle se sent ensuite aspirée vers une lumière et pénètre dans une sorte de tunnel au bout duquel se trouve de la lumière, et là, parfois, on lui demande de revenir car son heure n’est pas venue, soit elle pénètre dans ce monde et voit des personnes venir à sa rencontre, or ce sont des personnes défuntes qu’elle a, pour la plupart, connues et aimées. Toutefois, à un moment, elle se sent de nouveau aspirée en arrière et se retrouve dans son corps. Son cœur bat et on s’en aperçoit. Elle a fait ce qu’on nomme communément une NDE : Near Death Experience.


On a un schéma similaire quel que soit le type de décès. Tous les témoignages ressemblent à celui-ci, et ce, indépendamment de la religion ou de l’athéisme de l’expérimentateur. Je vous demande de noter une chose, toutes ces personnes, à de très rares exceptions près, parlent du tunnel au bout duquel est une lumière. Qui dit tunnel dit canalisation, et c’est là qu’est le piège. En effet, les âmes sont faites de lumière et ont vocation à se retrouver dans la pure lumière, donc sans canalisation, sans tunnel qui dévie les âmes vers une réalité qui est un piège. Certes, ceux qui ont vécu une NDE vous diront tous avoir ressenti de la paix et de l’amour, et tous pensent s’être retrouvés dans ce qu’on pourrait nommer l’antichambre du paradis. Lucifer est un être de lumière qui fit dissidence, entraînant avec lui un grand nombre d’anges et aussi certains archanges qu’il faut nommer archontes pour les distinguer de ceux restés fidèles au créateur. Ce sont tous des êtres de lumière, donc capturant les âmes en un monde de lumière, or, cette lumière de création divine est par essence porteuse de ces impressions d’amour et de paix. C’est hélas ce qui permet de tromper les âmes sur le fait qu’elles ne sont pas parvenues dans la félicité, contrairement à ce qu’elles ressentent. L’âme du défunt, si elle poursuit sa route sans revenir dans son corps déclaré mort, va connaître une sorte d’autoévaluation, mais sous contrôle, pour la vie qui vient de s’écouler ; toutefois, ensuite, on va lui dire qu’en telle autre incarnation antérieure dont elle n’a pas le moindre souvenir, bien entendu, elle a commis un crime abominable qu’elle doit racheter en connaissant certaines épreuves dans une future incarnation, et bien souvent cette âme n’a pas commis les horreurs qu’on lui impute, mais comme elle voit des êtres de lumière, elle fait profil bas et elle accepte d’être une enfant violée, maltraitée, handicapée, de mourir assassinée. A d’autres âmes on fait croire qu’elles ont fait énormément de bien dans leurs diverses incarnations, mais elles doivent aussi, pour se perfectionner, connaître l’autre facette, et donc accepter une incarnation, par exemple, de tueur en série. Cela n’enchante pas cette âme, mais puisqu’on lui dit que c’est pour son bien, alors elle accepte. Au moment de l’incarnation, et ensuite durant sa vie, les entités du karma vont placer ou faire placer par leurs créatures, des implants sur les corps physiques ou éthériques, astraux de l’âme qui sera victime et de celle qui sera bourreau en relation avec cette ou ces victimes. Cela permet aux bourreaux désignés de rencontrer leurs victimes. Prenons le cas, par exemple, de toutes ces jeunes filles ou jeunes femmes tuées par des tueurs en série. Elles ont un parcours habituel, et il se peut que ce soit sur ce parcours habituel qu’elles soient repérées par leur prédateur en lien d’implant avec elles, mais en certains cas, on notera que, sans qu’on puisse en expliquer la cause, elles vont au contraire se dévier du parcours habituel, comme si elles étaient téléguidées, et, comme par hasard, sur ce parcours dérogeant à leurs habitudes, elles vont croiser le chemin de leur bourreau. Il s’agit d’une sorte de rendez-vous préprogrammé par implantation.


Il peut advenir que le bourreau ne puisse pas accomplir le crime ou l’un des crimes que les entités du karma l’avaient assigné à accomplir. Soit on tentera de lui faire ultérieurement accomplir son contrat sur la même victime désignée, soit, s’il décède avant, on lui demandera d’accomplir cet acte dans l’incarnation suivante. Dans le cas réel suivant, il semble que n’ayant pu tuer l’enfant d’abord désignée pour être sa victime, le bourreau ait rapidement après été tué par la police et se soit aussitôt réincarné pour accomplir sa sinistre besogne sur la fille de la victime manquée, mais, là encore, il sera mis en échec comme pour la première fois, par la vigilance de la mère de l’enfant. Voici cette histoire. En 1959, un détenu s’évade d’une maison d’arrêt dans la Loire. Il s’agit d’un tueur en série qui tue n’importe qui sans discernement. Il se procure un imperméable beige et une arme à feu, un revolver. Il parcourt plus de quarante kilomètres et passe devant des milliers de logements. Parvenu dans une ville ouvrière de la Vallée du Gier, il s’éloigne un peu de la nationale et pénètre dans une cour. Au rez-de-chaussée se situe une maison où vit une dame âgée, seule, qui est la propriétaire de tous les logements donnant sur cette cour. Plus que de logements, il faut parler de taudis sans confort sanitaire du tout, même pas l’eau sur l’évier, mais des gouttières qui contraignent les résidents à poser parapluies ouverts, casseroles et seaux partout lorsqu’il pleut. Des misérables vivent dans ces taudis. Au premier étage, qui a une hauteur de second étage, vit une maman courage et ses quatre enfants ; son époux est hospitalisé suite à un très grave accident du travail. C’est la misère noire. Les deux aînés sont à l’école. La maman est seule avec son bébé de quelques mois et une fillette âgée de quatre ans et non scolarisée. On toque à la porte, la maman va ouvrir. Un homme en imperméable beige tenant sa main droite dans sa poche gonflée est là. Il demande un verre d’eau à la mère de famille. Curieuse demande. La maman vient de voir quelque chose qui dépasse de la poche sur laquelle se trouve la main de l’individu, et la période de la guerre n’étant pas très loin, la pauvre femme reconnaît un revolver. Immédiatement, elle sent le danger et pense à ses enfants ; le bébé est dans la seconde pièce, la chambre, et la petite Marie tient le tablier de sa maman. Elle aussi semble avoir peur. La maman dit à l’individu qu’il y a un évier dans la cour et qu’il peut s’y abreuver, mais l’homme désigne la bouteille d’eau minérale posée sur la table et servant pour les biberons.

– Je veux de cette eau.

– C’est pour les enfants.

La femme tente de fermer la porte, mais l’individu a placé son pied en travers de la porte et tente d’entrer, alors, de toutes ses forces, la maman appelle un voisin retraité dont le logement est juste en face, et ce dernier paraît sur le seuil de sa porte. L’homme armé déguerpit. Le voisin file chez un commerçant pour appeler les gendarmes, car, à cette époque, les pauvres n’ont pas le téléphone. Les gendarmes expliqueront à la pauvre femme tremblante que cet homme est un tueur en série tuant sans discernement pour son plaisir et qu’il s’est évadé de la maison d’arrêt départementale. La description qu’en fait la femme correspond parfaitement au portrait de l’individu qui semble âgé d’une trentaine d’années. L’individu qui s’était rendu directement, tel un automate programmé, à cette adresse et pas ailleurs, n’a pas pu accomplir son forfait, et il aurait certainement tué au moins la mère et la fille, et peut-être le bébé dans la pièce suivante. Il fut abattu par la police.


L’affaire ne s’arrête pas là. Notons tout de suite que la fillette avait quatre ans et sa maman trente-trois ans au moment du ratage de la “mission karmique” du criminel. Vingt-neuf années s’écoulent, et la petite Marie vient à son tour d’avoir trente-trois ans. Elle est mariée, maman d’une fille de quatre ans, et accouchera dans quelques jours d’un petit garçon. La petite famille vient d’emménager dans sa maison neuve quelques jours auparavant ; le lotissement étant neuf, seule une autre maison est habitée. La fille de Marie joue dehors devant la cuisine, le terrain n’étant pas encore clos. La jeune maman lave de la vaisselle, l’évier étant sous la fenêtre de cuisine, lorsqu’elle voit un individu en imperméable beige parlant à sa petite. Elle appelle son époux et tous deux sortent et demandent à l’individu ce qu’il veut. Ce dernier balbutie et prétexte demander un renseignement à cette toute petite fille. Voyant l’individu, Marie reconnaît en ce jeune homme le criminel venu chez elle lorsqu’elle avait l’âge de sa fille et que sa propre maman avait l’âge qui était désormais le sien. Certes, ce ne peut pas être physiquement le même homme, mais Marie a reconnu son âme. A vingt-neuf ans d’écart, le même bourreau désigné vient d’être mis en échec par la mère de l’enfant qu’il aurait tuée si sa première mission avait réussi quelques décennies plus tôt. Marie hurle à cet individu qu’un homme sans mauvaise intention criminelle ne demande pas à un tout petit enfant où il peut trouver telle personne, laquelle, par ailleurs, n’existe pas dans le quartier, et elle chasse l’individu qui ne demande pas son reste. Marie a reconnu l’âme de son bourreau désigné, mais lui, a-t-il reconnu en la mère de famille la petite qu’il a manqué tuer près de trois décennies plus tôt, à savoir dans sa précédente incarnation ? Il se peut que non, car, pour lui, il y a eu changement de corps par une nouvelle incarnation, et il n’avait sans doute pas le souvenir des actes commis en sa précédente incarnation.

Ce cas vous montre jusqu’où va le karma en matière d’iniquité, alors non, ce n’est pas du tout un système juste, mais c’est au contraire celui qui génère la souffrance sur la terre, celui dont tous les humains doivent s’affranchir. C’est le système créé par le double néfaste de Lucifer, Satan, pour que ses démons se délectent des souffrances infligées aux humains. Les humains sont les vaches à lait des démons et de toutes les entités néfastes. Imaginez cela.


Certains d’entre nous qui avaient cru aux vertus du karma comme un système équitable tombèrent de haut en apprenant qu’il s’agissait là de la pire de toutes les tromperies infligées aux humains. Michele énonça la question qui me brûlait les lèvres :

– Si Jésus est venu nous libérer du karma, alors pourquoi n’a-t-il pas énoncé clairement ces notions que tu nous expliques ? Cela nous aurait évité de tomber dans ces pièges et de souffrir durant encore tous ces siècles.


Notre guide posa son regard perçant sur Michele et on put y déceler une grande indulgence.

– Voilà une question lucide à laquelle je dois une réponse, mais je vois que je dois aller plus avant dans les causes du malheur des hommes. Comme vous le savez, les deux factions d’anges et archanges fidèles au créateur d’une part, et, d’autre part, les anges déchus, révoltés contre Dieu et conduits par Lucifer, s’affrontèrent, et l’armée d’anges fidèles au créateur conduite par Michel dit archange Saint-Michel l’emporta. Dans la lutte, Lucifer et sa suite fuirent, précipités dans le champ d’attraction terrestre. Hélas pour les humains, déjà implantés sur Terre, cela équivalait à les sacrifier un temps au pouvoir de Lucifer et des siens. Cela ne semblait pas si grave a priori, car Lucifer n’était pas encore Satan. Pour régner sur ce monde, Lucifer se créa lui-même un double pour le seconder, et, dans un premier temps, ce double s’avéra se comporter bien, puis, comme il était investi d’une partie des pouvoirs de Lucifer, il prit de la puissance et voulut s’instituer en lieu et place de Lucifer. Il créa des êtres à son service, de diverses sortes, puis, à l’aide des êtres de sa création, il évinça Lucifer, mais avant de s’investir comme régnant sur terre, il se choisit un nom puisque Lucifer ne l’avait pas nommé, or, recevoir un nom, c’est intégrer la puissance que donne ce nom, et ce nom fut Satan qui devrait se prononcer “Chatann”. Alors commença le règne terrestre de Chatann ou Satan. Les anges déchus, qui étaient restés fidèles à Lucifer, passèrent au service de Chatann et ce sont eux qui ont créé le système d’illusions multiples qui règne sur Terre, pour les vivants et pour les âmes qui quittent leur corps de chair à un moment. Sachez que ce temps est fini. Sachez que Lucifer, le vrai, était en errance depuis bien longtemps, avec très peu de ceux qui l’avaient suivi au départ. Dieu savait qu’à un moment, Lucifer se tournerait vers lui, et ce temps est advenu ; il n’a plus d’autre puissance que celle d’un ange ordinaire, mais il est repentant. Ce sont les créatures maléfiques de Lucifer qui ont pris le pouvoir et l’ont érigé sur la planète Terre. Depuis quelques décennies de temps terrestre, certaines mouvances parmi les hommes se sont mises à invoquer Lucifer, mais, ce faisant, ils invoquent en fait Satan, le double tentateur et malfaisant. L’ancien Lucifer, devenu ange de base et revenu au seul service du créateur, a reçu un autre nom et est paré désormais du voile de l’oubli concernant sa précédente puissance. L’armée de Saint-Michel a combattu Satan et ses démons et les a vaincus, et, à présent, Satan est en train de perdre tous ses pouvoirs ; toutefois, à l’échelle de la réalité terrestre cela prend du temps. Dans les années qui viennent, le mal ne se cachera même plus au niveau des dirigeants pantins, humains ceux-là, et des vrais dirigeants démons, mais la lucidité tend à se répandre parmi l’humanité. Toutefois, tout est déjà réglé, même si de nombreuses pertes humaines sont à prévoir, y compris des pertes d’âmes. Beaucoup de ces âmes seront toutefois récupérées ensuite, puisque le système du mal aura chuté, mais elles devront connaître une grande purification. Dans cette période “entre deux”, si je puis ainsi la nommer, certains humains apprendront à se sauver de l’emprise du karma et aussi à aider à passer dans la lumière des âmes restées piégées après leur décès. Vous, vous n’êtes plus soumis à l’emprise des entités du karma. Bientôt, chacun de vous sera chargé d’une mission dans son pays d’origine, mais, attention, vous ne pourrez pas y revoir les vôtres ; vos séjours seront brefs, le temps de passer un message. Ce n’est pas pour tout de suite. Vous allez d’abord devoir vous intégrer au sein du monde d’Avallon, chacun dans une communauté différente, mais vous vous reverrez après un certain temps. Ce sera tout pour aujourd’hui, mais, demain, vous aurez une surprise. Certes, cela remuera en vous des sentiments contradictoires, mais ce sera libératoire.





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